TAIJI QUAN

Le taiji quan (ou taichi chuan) est un art martial interne chinois. Le mot quan (?) signifie « poing ». Le mot Taiji (??) fait référence au souffle originel d’où se différencie le Yin (?) et le Yang (?), antagonistes mais complémentaires. Il apparaît pour la première fois dans le livre des mutations , le Yi Jing (??) de la dynastie des Zhou (1121-222) :

« Il y a dans les mutations le Taiji qui engendre les deux principes premiers ;

les deux principes premiers engendrent les quatres images,

les quatres images engendrent les huit trigrammes ».

Selon les travaux du chercheur Tang Hao, la plus ancienne trace attestée du Taiji quan se situe dans la famille Chen du village de Chenjiagou, district de Wen, dans la province de Henan. Le Taiji quan aurait été créé par Chen Wangting (???), un homme qui alliait vertus civiles et militaires conformément à l’idéal chinois du wenwu (??). Ses descendants perpétuèrent le style, qui devint ce qu’on appelle aujourd’hui le Taiji quan de la famille Chen qui a maintenant plus de 300 ans de tradition et qui a donné plusieurs nouvelles branches. La plus populaire aujourd’hui est sans doute celle initiée par Yang Luchan (1800-1873, ???) qui apprit le Taiji quan à Chenjiagou avec Chen Changxing (1771-1853 ????). Adulte, il retourna sur sa terre natale de Yongnian, province du Hebei pour transmettre la forme Yang du Taiji quan (?????).

 

Entraînement adapté aux niveaux des pratiquant-es.

CÉLINE   06 62 50 45 44

Interventions en stages, écoles, entreprises, résidences, etc 

 

La pratique du Taiji quan consiste essentiellement en l’exécution d’enchaînements de mouvements. On choisit de préférence un cadre naturel (un parc, une forêt, une montagne) afin d’être dans les meilleures conditions pour se laisser imprégner des souffles du ciel et de la terre, et de l’essence (?) de la végétation.

Les enchaînements ou taolu (??) peuvent varier quelque peu selon les écoles, mais les principes sont communs. L’enchaînement le plus répandu de l’école Yang est l’enchaînement des 108 mouvements.

On pratique aussi des formes avec des armes (sabre, épée, éventail, bâton), et le tuishou ou poussée des mains avec un partenaire.